Entretien des berges

 

- Il est important au préalable de distinguer les différents types de flore que l'on peut rencontrer autour et à proximité du plan d'eau. La majorité étant constituée d'Hélophytes (racines dans l'eau et feuilles à l'air), contrairement au plan d'eau peuplé d'Hydrophytes ou Plantes Immergées (racines et feuilles dans l'eau).

 

L'ensemble est caractérisé par deux types distincts : les Monocotylédones (feuilles fines et nervures parallèles) et les Dicotylédones (feuilles larges et nervures non parallèles); tous les deux participent grandement à la biodiversité, avec une mention spéciale pour les Monocotylédones qui sont les plus efficaces pour le maintien de la stabilité de la berge.

 

- En ce qui concerne la flore rivulaire, on préfèrera l'Aulne, le Frène ou les Saules, aux résineux acidifiant fortement l'eau par leurs aiguilles et aux peupliers dont les feuilles restent difficiles à dégrader.

 


Source : ACTA-CEMAGREF


- Parmi les problèmes à surveiller et/ou à prévenir on notera :


. La surveillance du bassin versant et de son impact sur le plan d'eau lors du ruissellement, le milieu aquatique final se comportant alors comme un "collecteur". Les plantations rivulaires se révèlent alors d'une grande utilité.
. La surveillance du niveau d'eau, car toute baisse équivaut à une concentration en nutriments s'accompagnant d'une chute de la réserve "utile" en oxygène dissous (en cause perte de volume et réchauffement des eaux).
. Le maintien de la pénétration d'un minimum de lumière (phytosynthèse) et de vent (aération de surface naturelle). Le milieu ne doit pas être "confiné" mais "ouvert" afin de permettre un maximum d'échanges air-eau.
. La régulation de la pousse et le maintien de la diversité de la flore en place (sélection et éradication).


- Les solutions pourront donc s'articuler autour de :


. Mise en place ou remplacement par une flore sélectionnée.
. Ramassage régulier des branches mortes et des feuilles (futurs sédiments).
. Faucardage avec ramassage des Hélophytes sur certaines parties afin d'éviter l'atterrissement de certaines zones mais aussi de permettre de régénérer de nouvelles pousses qui exporteront de nouveaux nutriments.
. Mise en place de boudins filtrants ou de Phytoremédiations spécifiques.


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