- Attention requise sur le fait que les plantes immergées constituent le "poumon naturel" du milieu, fournisseur du précieux oxygène dissous (facteur limitant de TOUTE VIE AQUATIQUE)
- On évoquera donc une LIMITATION géographique et non pas une désastreuse ERADICATION.
- Notons qu'un "excès" peut entraîner un déficit en oxygène dissous au petit matin (responsable de mortalité piscicole) à cause de la respiration foliaire diurne. Cette dernière provoquant un fort rejet de gaz carbonique (CO2) et une baisse (parfois non négligeable) du pH.
- De même qu'un "manque" ne peut subvenir aux besoins de l'écosystème, tout est encore une fois une question "d'EQUILIBRE".
- Le blocage de la lumière et de nouveau un impact sur l'hydrodynamisme résultent aussi de la prolifération.
- Ce type de flore est principalement constituée de formes vivaces (conservation hivernale) à multiples reproduction (graines, boutures, extension du bourgeon terminal....). On comprendra alors aisément leur vitesse de dissémination.
- Parmi les listes de nuisances, nous citerons aussi : accumulation de matières organiques lors de leur dégénerescence hivernale. Risque probable d'inversion de flore, au détriment d'une flore endogène supplantée par une flore indigène.
- Les principales méthodes de "Contrôle" sont : L'arrachage, la coupe ou le faucardage.... En mettant l'accent sur l'importance de l'exportation la plus exhaustive des fragments (futures boutures). L'introduction suivant la législation en vigueur de certaines populations piscicoles. La mise en place de produits biologiques ou de supports naturels (aquanet) afin de diminuer (par minéralisation) la teneur en nutriments du milieu (véritables "booster" de la pousse). NB : Plus aucun herbicide n'est homologué à ce jour.
Remédiations : Voir rubriques : FAUCARDAGE - POISSONS - BACTERIES